Nous en parlions dans un précédent article, le bien être des collaborateurs préoccupe de plus en plus les entreprises. C’est en fait parce qu’il est lié à l’engagement des salariés. Voyons alors pourquoi et comment limiter le coût du désengagement au travail.

Le coût du désengagement au travail

A peine plus de la moitié des français seraient heureux au travail, si on en croit une étude de mai 2017 du cabinet HappyAtWork by meilleures-entreprises.com. Inquiétants également, les chiffres de la démotivation des salariés : la France caracole en tête des classements avec 54% des collaborateurs démotivés, là où la moyenne mondiale s’approche plus du gros tiers.

Le problème c’est que le bonheur au travail est source de motivation, qui elle-même engendre de l’engagement, or l’engagement des collaborateurs est vecteur de productivité des entreprises. En effet, une augmentation de 10% sur la qualité de vie au travail représente un gain de 1 % de performance, ce qui est tout sauf négligeable.
Depuis 2010, Mozart Consulting et le Groupe APICIL étudient le coût du désengagement. Cette année, ils ont pu déterminer que 12 600 € par an et par salarié sont perdus par les entreprises à cause du mal-être au travail. Ils expliquent que 80 % de cette somme, c’est-à-dire 10 080 €, seraient récupérables pour les sociétés qui agissent sur la qualité de vie au travail.

La dégradation du bonheur au travail touche tous les secteurs et les types d’entreprise, quelle que soit leur taille, quoique certaines soient de meilleurs élèves.

La qualité de vie au travail

Si l’on couple ces constats, on peut se demander ce qui rend les salariés heureux. La réponse parait évidente mais ils doivent être fiers de leur travail, ce qui se traduit par la qualité des missions qui leur sont confiées mais aussi une communication, un management, des valeurs d’entreprise et un cadre de travail propice.

Au bureau, les français sont avant tout à la recherche de sens, c’est-à-dire qu’ils ont besoin de connaître les valeurs de leur entreprise, ses objectifs, sa stratégie et ses grands projets clés, mais aussi de trouver et comprendre leur place dans l’organisation, ce qui implique de vrais efforts de communication.

Les salariés aspirent évidemment à un salaire qui leur permette de mener la vie qu’ils entendent mais attendent surtout de la reconnaissance et des possibilités d’évolution, de la marge de manœuvre et de l’autonomie. Le management a ainsi un rôle primordial dans la qualité de vie au travail.

Par ailleurs, les collaborateurs aiment être dans la découverte continue, c’est pourquoi ils plébiscitent les entreprises qui valorisent l’innovation, même s’il ne faut pas tomber dans l’excès en objectivant trop les collaborateurs.

Enfin, les conditions de travail jouent aussi, qu’il s’agisse des locaux, des relations entre collègues, de l’équilibre vie professionnelle-vie privée ou des avantages annexes : offre CSE, tickets restaurant, etc.

Retrouvez la solution apportée par HelloCSE dans un prochain article !

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